◮ Surnom(s) : Il déteste qu'on lui en donne, mais vous pouvez toujours essayer.◮ âge : Il vient de fêter sa 26ème bougie ◮ date de naissance : C'est un 10 septembre, en 1986 qu'il poussa son premier cri.◮ lieu de naissance : La ville d'Héléna ◮ lieu de vie:Big Horn Ranch◮ métier : Chanteur mais ancien cow boy xD◮ situation amoureuse:Nulle, morte, brulé XD ◮ groupe : écrire ici ◮ avatar: garrett hedlund◮ crédits : Marley Smith

cheval ou voiture ? Il aime les voitures, en particulier les voitures de sport, celles qui ont des chevaux sous le capot. Mais s'il doit choisir, ça sera cheval sans hésiter.
chapeau ou casquette ? Le chapeau bien sur, c'est un vrai moyen de communication.
sandiags ou chaussure de ville ? Sandiags, même loin du ranch, il ne les quittait pas, on est tellement bien dedans. Il met aussi des chaussures basiques, il n'en ai pas fan, mais ça peut servir.
théâtre ou rodeo ? Rodéo et en tant que participant, même s'il fait les épreuves de tri.
air frais ou air citadin ? Air frais bien sur, il déteste l'air citadin, mais il a bien du s'y faire.
country ou rock ? Aucune des deux, il préfère, tout simplement le pop rock, mais il aime bien les deux autres, s'il devait choisir, il irait surement vers du bon vieux country.
café ou thé ? Café, sans hésiter, et si possible café noir.

Vous & Great Falls : comment y es-tu arrivé et qu'en penses tu ? Il est né à Great falls, mais il n’était pas tout seul vu qu’il a la chance d’avoir une sœur jumelle. Son père et sa mère sont du coin, il est donc du pays comme on dit si bien. Le beau brun connait parfaitement la région, aucun problème pour lui, il ne va pas se perdre dans les montagnes, il les connait par cœur. A vrai dire il a passé tellement de temps à les arpenter qu’il se sent vraiment chez lui dans cet environnement hostile. Il n’a jamais pensé à quitter définitivement cet endroit. Tout simplement parce qu’il représente tout ce qu’il aime. Les chevaux, la nature, le mode de vie. Il aime Great Falls parce que c’est un lieu sauvage ou règne une certaine entraide. Dans ce genre d’endroit si on veut survivre il faut savoir se serrer les coudes, s’entraider, c’est un cage de survie. Il a toujours aimé cette ambiance « famille » qui peut exister entre les habitants, tout le monde se connait, tout le monde se parle, et surtout on est loin de la pression des villes. Il regrette cependant la nouvelle politique de la ville, les touristes, les nouveaux venus, tout ça l’emmerde au plus haut point. Autant dire qu’il ne sera donc pas des plus agréables avec les nouveaux venus. Le jeune homme est parti de Great Falls pendant quelques années et bien qu'il a apprécié la vie qu'il menait, il a cependant toujours regretté ses montagnes, ses chevaux. Great Falls, c'est tout simplement chez lui.

Noah est une personne entière qui ne mâche pas ses mots. Il est né en territoire hostile et ça se voit, il n’a été épargné. Son père l’a rapidement mis aux ordres. Le plus important ça a toujours été le travail aux ranchs et le bien être des bêtes. Il n’a jamais été poussé dans une autre voix. Il connait donc le prix du labeur. Il a rapidement compris que quand on voulait quelque chose on devait se battre pour ça, pour autant il a toujours été assez passif, si ce n’est avec les chevaux. Très bon cavalier, il s’est toujours montré intéressé et passionné par le monde du cheval et de la compétition, allant souvent dans des rodéos pour revenir avec une jolie boucle. C’est donc quelqu’un d’accrocher qui n’abandonne pas facilement. Cependant il est souvent à couteaux tranchés, soit c’est blanc, soit c’est noir, mais ce n’est pas gris, ce n’est pas quelqu’un qui fait facilement des concessions parce que lui n’en fait tout simplement pas. Finalement c’est quelqu’un d’extérieurement très dur, mais intérieurement tendre. Très fidèle en amitié, comme en amour, il ne supporte pas la trahison et il est d’ailleurs rare qu’il retourne sa veste. C’est quelqu’un de franc qui ne supporte pas d’avoir le Q entre deux chaises, il agit donc en conséquence car il déteste quand les situations ne sont pas claires et il recherche cette détermination chez les autres. Peut être qu’il en demande trop d’ailleurs, mais cela lui permet de s’entourer que de personnes qu’il juge fiable et digne de confiance. Il en peu d’amis et cela lui importe peu, car il sait que ses amis sont véritables. Alors oui, côtoyer Noah ça se mérite, il faut s’en montrer digne, mais vous y gagnerez un ami fidèle et sensible. Pour conclure c'est quelqu'un d'entier, qui ne ment quasiment jamais, cela l'énerve au plus haut point. Aussi sensible que franc, il vous touchera surement.

Noah est un beau brun qui atteint les 1m90. Et oui, il est grand, et cela ne la jamais dérangeait. Son air quelque peu ténébreux le rend particulièrement attirant. D’ailleurs, la gente féminine le remarque souvent et son statut de chanteur à succès n’arrange pas les choses. Surtout que son air rebelle et rétif donne encore plus envie de l’attraper. Sinon, c’est un mâle, il est viril, et ça se voit dans sa démarche, dans sa façon de bouger ou bien de parler. Assez musclé à cause des années passées au ranch, il a continué le sport en arrivant en ville, il est donc athlétique et sportif. Il vous surprendra souvent par son regard qui tire vers le bleu et quelques fois vers le vert ça dépend un peu de la luminosité, même si ses yeux sont naturellement bleus. Pour ses cheveux, il est brun, mais avec quelques reflets plus clair, qu’il doit surement à sa mère qui est toute blondinette.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser. Monsieur n’est pas un paysan qui ne possède aucun gout. Non, c’est quelqu’un qui a de l’œil et qui sait particulièrement bien s’habiller. Il a même eu le droit à une styliste, alors oui, il sait ce qu’il met et ce qu’il fait et il adore ça. Il aime tout simplement avoir un air classe, être bien looké. Et même à l’époque, quand il était un simple cow boy, il a toujours fait attention à être bien habillé. Alors aujourd’hui, il est surement encore plus attirant qu’à l’époque. Il a pris du muscle, il s’est masculinisé, et oui il a pris de l’âge. Rajoutons aussi que ses années passés dans le show bizz lui ont donné un petit air sur de lui qui lui va très bien.

◮ Prénom/pseudoMelo ◮ 24 ans ici ◮ Inventé ou scéna Inventé mais lié au personnage de Miky ◮ présence tout les jours mon chou ◮ où as-tu connu BM? Parce qu'indi m'a demandé son avis sur le contexte ◮ ton avis ◮ petit mot de la fin

«Noah attention » Le gamin de 6 ans écarta sa main droite, et poussa le cheval avec la jambe gauche ce qui l’amena à pivoter pour barrer la route à un jeune veau quelque peu récalcitrant. Dans la famille Saddler, monter à cheval était une obligation, c’était une façon de vivre, et d’exister. Ils auraient pu vivre n’importe où mais il vivait ici et le petit garçon de 6 ans ne se voyait pas vivre autrement. C’était son monde, les chevaux, les vaches, la montagne. Il aimait tout ça et il ne trouvait rien à redire à la vie qui menait. A vrai dire, il était loin de toutes les tentations. Ici, on vivait simplement, et le garçon ne se voyait pas vivre autrement. Monter à cheval à 6 ans, ça pouvait surprendre, mais pas dans ce monde. Dès qu’on était en âge d’aider, on mettait la main à la patte et ça commençait par monter à cheval. D’ailleurs il n’était pas le seul à trier les veaux pour le marquage, sa sœur jumelle était aussi de la partie. Mais la demoiselle était plus intéressée par regarder ses jolies bottes que par empêcher les veaux de sortir du groupe. Quant à Noah, il prenait un plaisir fou à s’entrainer au lasso… mais pour le moment ce n’était pas encore ça. « Noah ? » Une petite voix féminine attira le petit cow-boy qui tourna la tête pour apercevoir une petite tête brune. Ça c’était Mikayla, sa meilleure copine comme il le disait si bien. Comme à chaque fin d’été, les deux familles se donnaient rendez-vous pour trier les jeunes veaux et les marquer. C’était un vrai rassemblement, l’époque des grands repas, des feux de camps, de la musique country, des histoires racontées par les anciens, un paradis pour les enfants. Le petit garçon lui dédicaça un sourire, avant de se concentrer de nouveau sur son travail. Beaucoup d’enfants auraient surement laissé tomber le tri, mais pas lui, il adorait ça et puis ça lui permettait de montrer à la petite fille à quel point il était doué. Il n’y a pas d’âge pour la séduction et Noah semblait assez avancé à ce petit jeu-là. L’histoire avec Miky était une histoire d’enfant, d’amitié, mais pour Noah, ça a surement toujours été plus. Même enfant il se voyait déjà marié avec la jolie brune, mais comme on vient de le dire, ce n’était qu’un rêve d’enfant. A la fin de la journée, les deux gamins se retrouvèrent autour du feu de camps, collant l’un contre l’autre, ils étaient passionnés par les histoires, leur histoire, celle de leur ancêtre, celle de la conquête de l’ouest… Et dans leurs yeux, quand ils se regardaient, il y avait cette lueur, cette petite lueur qui semblait vouloir en dire tellement mais dont personne ne saisissait le sens.

Le temps passe et les années s’écoulent. Noah à désormais 18 ans, un sourire ravageur et bel avenir devant lui. C’est le début de l’été, et comme chaque début d’été, c’est l’époque tant attendu du rodéo. Comme chaque année, il s’est inscrit dans l’épreuve du ropping, ou tout simplement attraper un veau au lasso. La jument tachetée est attentive, elle attend l’ouverture des portes, sachant très bien qu’elle va devoir s’élancer derrière le dos quand celle-ci se seront ouverte. Le bruit familier des portes se font entendre. Le beau brun resserre machinalement sa main sur ses rênes. Une seconde s’écoule et il donne l’ordre. La jument bondit en avant tandis que le beau brun agite son lasso… 1,2,3 secondes le lasso se dirige vers le veau et lui saisit les pattes arrières. Automatiquement la jument stop, son arrière main s’abaisse, elle glisse sur quelques mètres avant de reculer pour garder le lasso tendu. Son cavalier est déjà sur le veau. En quelques secondes, l’animal est immobilisé. La sonnerie retentit, le meilleur temps. Un large sourire se dessine sur le visage du beau brun tandis qu’il salue le public avec son chapeau. Il libère le jeune veau et retourne voir sa belle. La jument pointe ses oreilles, ses yeux de biches se posent sur son cavalier. « C’est bien sunny » il la caresse délicatement avant de remonter en scène, direction l’arène du barrel. A Vrai dire, il craint que la jeune femme ne soit déjà passée, mais avec un peu de chance, il va pouvoir voir un de ses runs. En sortant il donne quand même une tape amicale à son meilleur pote. Heureusement quand il arrive près de l’arène, elle est encore dans celle d’entrainement, il n’a donc rien raté. C’est donc du dos de sa belle qu’il observe la run de la jeune femme. Elle passe les barils sans heurt, surement le meilleur temps et c’est bien lui qui s’affiche. Un large sourire s’affiche donc sur le visage du beau brun. Ça fait longtemps qu’il sait… Il ne peut pas la voir comme une simple amie, ses sentiments sont différents. Elle ne cesse d’envahir ses pensées, mais le beau brun n’est pas du genre expressif et il avoue ne pas savoir comme faire pour changer cela. Il a peur, peur de sa réaction, alors il préfère prendre son temps, après tout, ils sont jeunes. Le sourire de la jeune femme le ramène doucement à la réalité. « Alors ? » Il hausse un sourcil avant de lever délicatement les bras « C’était pas mal » finit-il par dire, tout en sachant très bien qu’elle attendait bien plus. Entre eux ça a toujours été assez bon enfant et quand elle le regarde, il se doute bien qu’elle ne le voit que comme un ami. Mais cela ne le gêne pas vraiment, car elle est à ses côtés et c’est finalement ce qui compte le plus. « On va se balader ? » Il lui répond par un large sourire « Le premier arrivé à la crête » Sans hésiter, il claque la langue, la jument s’élance au galop. Ah oui galoper en plein milieu d’un rodéo est interdit, mais ils s’en moquent totalement, ce n’est pas comme si ils ne l’avaient jamais fait. Voila… Voilà à quoi ressemblait le bon temps… Et souvent quand il repense, ça lui manque atrocement.

Le beau brun a toujours refusé de faire de grandes études, il n’est même pas allé au lycée. C’est à partir de ce moment-là qu’il a commencé à comprendre que miky était en train de lui échapper, mais il n’y prêta pas vraiment attention. A vrai dire, il avait peu de temps pour lui. Ses journées étaient aussi chargées les unes des autres. Entre s’occuper des bêtes, ses entrainements pour garder le dressage des chevaux, mais aussi dresser les jeunes et s’occuper de tout ce qu’il y a dans un ranch, et bien il n’avait pas vraiment la chance de pouvoir penser à son avenir. Les chevaux ont toujours été sa passion première, mais le beau brun a toujours aimé la musique en particulier la chanson. C’est un musicien, un guitariste doué avec un timbre de voix assez écorché. Et pendant que Miky était en train de vivre sa vie d’étudiante et bhé lui, il composait des chansons, des milliers de chansons, chansons d’amours, chansons écorchées vive, sans le savoir il avait de l’or dans les doigts. Mais ce n’était qu’un passetemps, un moyen de se détendre. Il chantait par ci par là, dans le pub du village, dans quelques fêtes, au feu de camps, mais rien de plus. Il ne se voyait pas faire carrière. Il n’y pensait même pas, faire carrière, ça voulait dire partir ? Et partir ça voulait dire quitter le seul endroit qu’il aimait vraiment, alors pour lui ce n’était pas une option envisageable. Il était heureux pour Miky, heureux qu’elle puisse connaitre un monde différent, sortir du ranch, mais d’une certaine façon, il voyait cela d’un mauvais œil. Les nouvelles rencontres, les hommes, il avait peur que cette nouvelle vie le change, qu’elle oublie les valeurs qui l’avaient vu naitre, et surtout qu’elle l’oublie lui.

Les souvenirs sont si étranges, il y a bien des choses dont il ne se souvient pas. Mais, il se souvient très bien quand elle lui a dit qu’elle était tombée amoureuse, qu’il était parfait, un vrai prince charmant. Il se souvient avoir marqué un temps d’arrêt, se demandant comment il pouvait réagir. Il lui avait répondu « Ah c’est cool ». En fait, il ne sait pas, il n’a jamais su si elle avait remarqué qu’à partir de ce jour quelque chose venait de se briser. Tout un coup, le beau brun ne la voyait plus de la même façon. Il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir un sentiment de trahison. Et lui ? Qu’était-il pour elle ? Le bon pote a qui elle pouvait tout dire ? Étaler son bonheur sans comprendre que lui n’avait jamais voulu qu’elle ? Il aurait pu lui dire, mais il voulait qu’elle le devine, qu’elle comprenne dans ses yeux tout ce qu’il pouvait ressentir pour elle, mais il était surement un peu trop romantique, ce n’est pas comme ça que ça se passe après tout. En fait, elle venait de lui échapper, la ville lui avait pris. Ce jour-là, signa un peu la mort de la femme qu’il aimait, elle avait changé…

25 ans… déjà. Voilà quelques années qu’il s’est doucement détaché de la jeune femme, mais cela n’a pas changé ses sentiments. Non, il l’aime toujours et c’est d’ailleurs une douleur journalière. Il a essayé de lui parler plusieurs fois. Mais elle a la sainte manie de lui montrer à quel point sa vie est parfaite, à quel point elle est heureuse. Machin fait ça, machin fait si. Lui il passe ses journées à curer des boxes, ramasser du crottin de vaches et transpiré pour tenter de faire vivre son exploitation. Il n’a pas une culture hors du commun, il n’est pas parfait et il n’a pas envie de l’être. Le pire c’est de devoir faire semblant, de savoir que son visage le trahit mais qu’elle est tellement dans son monde qu’elle ne le remarque même pas... Il ne voit même pas comment aborder la conversation. C’est donc par dépit, qu’il envoie une de ses maquettes à un producteur, juste pour tenter, après tout, il ne risque rien. Un mois plus tard, il reçoit un coup de fil qui pourrait changer sa vie… et il n’a qu’une envie en parler à la jeune femme. Il s’était attendu à bien des retrouvailles mais pas à ça. « Tient te voilà de retour » elle avait un large sourire sur le visage, elle avait quelque chose à lui dire, il le savait, il avait toujours su lire sur son visage. « Quoi ? » la voix du beau brun était amusé, elle allait enfin lui annoncer qu’elle avait plaqué l’autre et qui lui avait atrocement manqué. A la place, elle sautilla vers lui et déposa sa main dans la sienne, main qu’il avait toujours trouvée magnifique par ailleurs. Son regard se posa sur la bague qui ornait son doigt, le genre de bague que lui ne pourrait jamais s’offrir. « On va se marier » Il redressa la tête pour l’observer. Il retira rapidement la main de la sienne et c’est d’ailleurs la première fois qu’il la regarda avec un tel regard. Un regard qui signifiait à quel point il était en train de se mettre à la détester pour ne rien comprendre. « Te marier ? et bhé dit on c’est rapide. Tu viens pourquoi ? Tu crois que je vais être ta demoiselle d’honneur » La voix du beau brun était particulièrement cinglante, il en avait supporté assez, là il n’en pouvait plus. Car c’était la preuve qu’elle n’avait jamais partagé les moindres sentiments. Elle le regardait d’un air totalement perdu, alors il lui expliqua rapidement. « Tu as jamais remarqué comment je te regardais, que je t’ai toujours été amoureux de toi, Non, tu l’as jamais remarqué. Alors maintenant tu le sais. Je ne foutrais pas les pieds à ton mariage, et je ne peux plus faire semblant désormais. C’est ta vie, pas la mienne et j’ai aucune envie de faire partie de la tienne » il aurait fait partie de la sienne, si elle n’avait pas choisi l’autre, mais là, il ne pouvait pas, non s’en était trop pour lui. Il n’avait jamais été aussi dur avec elle, il n’avait jamais haussé le ton de sa voix et il ne s’était jamais engueulé. « Et tu me dis ça maintenant, pourquoi tu as attendu tout ce temps » Tout en saisissant la bride, signe qu’il n’avait aucune envie de continuer la conversation, le beau brun rentra dans le box d’un poulain de 3 ans, un joli poulain alezan cuivré qui enfourna ses naseaux dans la chevelure de son ami. « Recule Smart » Le poulain s’exécuta avant d’attendre patiemment qui lui mette la bride. Noah finit tout de même par répondre en soupirant. « Ce n’est pas la chose la plus facile à dire, surtout quand la personne en face de toi ne remarque rien et qu’elle vie.. » il s’arrêta avant de faire des parenthèses avec ses doigts. « L’amour parfait avec l’homme parfait » il siffla entre ses dents, il avait toujours jugé qu’elle en faisant franchement trop, mais ça ne le regardait finalement pas. « Félicitation » finit-il par dire tout en sortant l’étalon du box. « Tu m’excuseras, j’ai un paquet de boulot »

Après ces retrouvailles magnifiques, il commença sérieusement à songer à accepter l’offre qu’on lui proposait. C’est-à-dire partir pour enregistrer un album et tentait la grande aventure. Un message le fit tout de même douter. C’était son meilleur ami, et le beau brun se voyait mal lui refuser une soirée feu de camps. Il s’y rendit donc dans une espèce de bulle que personne n’arriva à percer. Armée de sa guitare, sa belle guitare acoustique, il finit par entonner une chanson spécialement écrite pour la jeune femme. Elle était là, alors maintenant qu’elle savait. Et puis ça lui permettrait aussi de recevoir un avis, ou des avis. Sa sœur jumelle avait déjà attendu la chanson, et elle avait adoré. Elle était donc à côté de son frère et lui avait donné des coups de coudes dans le seul but de l’encourager à chanter. En fait, le silence se fit dans l’assemblée. Si bien qu’après sa chanson, il finit tout de même par briser le silence. « Heu c’est si pourri que ça » Ce fut … qui brisa le silence « Ah non c’est cool mon pote … grave cool en fait » Le petit groupe d’amis avait tout simplement compris le sens des paroles et si miky n’avait jamais rien remarqué, ce n’était pas le cas des autres. La jumelle du beau brun eut alors la bonne idée de s’éclipser. « Heu j’y vais, j’ai un devoir à rendre » Les deux autres s’éclipsèrent aussi pour laisser la place aux deux « meilleurs amis ? »

Prenant son courage à deux mains, il finit par se rapprocher d’elle pour s’asseoir à ses côtés. « Je suis désolée Miky, je ne voulais pas que tu l’apprennes comme ça » Il avait pas spécialement prévu de lui en parler, mais il voulait lui expliquer. Elle s’excusa, mais pour lui ses excuses avaient finalement un coup amer. Il se souvient d’avoir fini par l’embrasser. Il voulait connaitre le gout de ses lèvres, c’était surement égoïste, mais elle ne se décolla pas et se fut surement leur erreur. Car à partir de ce moment-là, le beau brun fut incapable de mettre un terme à ceux qu’ils étaient en train d’entamer. C’est au petit matin qu’il se réveilla, la jeune femme dans ses bras et il était aux anges. Il le fut beaucoup moins quand elle se réveilla et qu’elle se recula de lui en disant qu’il n’aurait jamais dû faire ça. Il essaya de la rattraper mais elle ne voulait rien entendre. Le beau brun était surement tout aussi perdu qu’elle. Quand elle rappela pour qu’ils en parlent, il accepta. Elle lui expliqua alors qu’elle aimait vraiment … et qu’elle allait l’épouser, qu’elle s’était trompé durant cette nuit là, et qu’il devait la comprendre. Il lui avait répondu. « Tu as changé Miky… tu as tellement changé et tu ne le vois même pas. Je suis pas un mouchoir qu’on jette après utilisation. C’est fini, je ne veux plus te voir, ni en tant qu’amie, ni en tant que connaissance. A partir d’aujourd’hui je n’aurais plus aucune importance dans ta vie et tu n’en auras plus dans la mienne. Je veux t’oublier » Et voila c’est la dernière fois qui lui a adressé la parole.
Deux jours plus tard, il partait pour New York en laissant derrière lui tout ce qu’il aimait. Il laissa son téléphone pour rompre totalement le contact. Par la suite, il recontacta de lui-même, ses parents, et ses amis en leur demandant de ne rien dire à la jeune femme le concernant, ce qui fut fait. Il trouva refuge dans l’appartement de sa sœur, et il commença une nouvelle vie.

La vie New yorkaise le changea, il détestait cet environnement, tout ce bruit, tous ces gens, mais il était bien parce qu’il était loin de tout ce qui pouvait lui rappeler la jeune femme. A vrai dire ça le déprimait. Sa première action fut de se rendre chez le fameux producteur qui l’avait appelé quelques semaines plutôt. Très admiratif de son contrat, il lui fit signer un contrat pour lancer un simple single, pour la suite et bien tout allait dépendre de ce qu’il allait se passer. Deux mois après le single est sorti est en deux semaines, il s’est retrouvé dans le top 5 des meilleurs ventes. De quoi surprendre le beau brun qui ne s’était pas imaginé une telle histoire. Cependant malgré ça, il se sentait totalement vide. Il avait bien dit qu’il ne voulait plus jamais lui parler et lui arrivait souvent de se demander s’il ne devrait tout de même pas l’appeler, au moins pour savoir si ça allait. Il vivait seul et s’était contenté d’envoyer une lettre à ses parents, ainsi qu’à sa sœur, mais il ne leur avait pas donné son adresse, histoire de pouvoir rester seul, il en avait besoin.
Les jours passèrent, les mois s’écoulèrent, voilà donc environ 6 mois qu’il tourne en rond en tentant de composer quelques choses de potable. Finalement, il finit par décrocher son nouveau téléphone et par composer le numéro bien connu de sa jumelle. « Allo miss cerise » Il tente d’avoir une voix agréable mais sa sœur se met à hurler de l’autre côté de téléphone. « Miss cerise ???? Je t’ai dit de ne jamais m’appeler comme ça !!! tu as qu’à ça à me dire toi ? » Il sent bien dans la voix de sa sœur une certaine colère mais tout de même remplacée par une pointe de bonheur. Elle était contente de l’entendre, tout comme lui. « J’avais besoin de solitude » Un rire amusé trouva écho dans le combiné. « Oué oué c’est ça, la solitude, elle s’appelle Miky » Il râla avant de soupirer. « Je te parle pas d’elle là » En fait il était quand même content, enfin d’une certaine façon, mais sa sœur semblait bien décidée à lui parler de la jeune femme. « Ah oui tu sais qu’elle ne sait pas marier ??? » Gros blanc, suivit d’un immense espoir qui lui envahit le cœur. « Elle ne sait pas mariée? » La jumelle soupira à son tour avant de claquer sa langue contre son palais. « Pourquoi ça t’intéresse, rentre et tu verras par toi-même » Elle raccrocha laissant son frère seul avec lui-même. Il lui fallut juste quelques minutes avant de se décider à rentrer. C’était peut-être une erreur, mais il avait déjà passé 6 mois sans elle et ça avait été une horreur. Alors, il espérait avoir une chance ou du moins il espérait que ce soit le cas.
De toute façon, il savait qu'il ne pouvait pas vivre loin du ranch, il en avait besoin, il devait rentrer, qu'importe ce qui allait l'attendre. Deux heures plus tard, il était dans l'avion, direction big horn ranch...