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 Olivia&Ydris || Hold on

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Ydris Z. Van der Meltz
Ydris Z. Van der Meltz
Welcome to Great Falls

⊱ Messages : 65
⊱ Arrivée : 09/01/2013
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⊱ Credits : Bardadoll
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Olivia&Ydris || Hold on Empty
MessageSujet: Olivia&Ydris || Hold on   Olivia&Ydris || Hold on EmptySam Jan 12, 2013 11:51 am

Olivia & Ydris
« Gonna take you for a ride on a bigt jet plane . »


Les draps étaient doux et chauds, une légère brise glissait dans la pièce en transportant cette odeur sucrée et divinement bonne. Ydris ouvrit les yeux, la lumière du soleil était encore faible, dévorée par les rideaux à mi-chemin entre l’astre et lui. Le New-Yorkais se pencha sur le flanc droit, son regard courut dans la chambre, douillette et chaleureuse. Tout en ces lieux respirait la tendresse, le cocon bien accueillant. Dris remercia mentalement son amie Savanah de lui avoir proposé de séjourner chez sa petite sœur Aubrey durant son séjour à la montagne ! Sans cela, il n’aurait pas fait cette charmante rencontre et qui plus est, il se serait retrouvé dans un motel miteux ou dans une auberge rustique. Dans cette maison, il se sentait bien ! Ce n’était ni trop intimiste ni trop exposé, ni trop clair ni trop sombre, ni trop chaud ni trop froid. Bref, même lui le capricieux de service, ne trouvait rien à redire sur cette demeure.

Ses pieds nus touchèrent le sol, provoquant un long frisson qui le caressa de la plante des pieds jusqu’à l’échine. Ydris se leva, s’arrachant à l’étreinte langoureuse du lit qu’il envahissait. Aubrey était très gentille de lui laisser cette chambre à disposition ! Savanah avait probablement dû lui expliquer que Dris était un garçon sympathique – ce qui n’était absolument pas vrai mais entre New-Yorkais, on se soutient. Le jeune homme prit tout de même la peine d’enfiler un t-shirt, histoire de ne pas sortir à moitié-nu dans le couloir et de risquer de croiser la jeune femme avec qui il partageait les lieux. Lui, le dragueur invétéré, n’avait même rien tenté avec Aubrey ! À vrai dire, c’était une question de logique : s’il lui faisait des avances et qu’elle les refusait, l’ambiance retomberait directement au trente-sixième dessous ! Alors qu’en ne tentant rien, il pourrait rester sans encombre.

Le Graal du matin : sa tasse de café. Ydris tira une chaise et s’installa, portant de temps à autre le récipient chaud à ses lèvres. La montagne était belle, il aurait fallu ne pas être humain pour le nier ! Ces vastes étendues de verdures, ces terrains de jeux pour animaux ivres de libertés, ces plaines à perte de vue, tout cela constituait un paysage somptueux. Le Van Der Meltz ne remettrait jamais cela en question, au contraire ! Mais jamais non plus, il ne reconnaîtrait que ce coin rural avait une beauté à couper le souffle, question de fierté. Sa tasse achevée, le jeune homme la déposa dans l’évier et se promit de faire la vaisselle le soir venu, il fallait bien qu’il aide un tant soit peu son hôtesse ! Dris monta prendre une douche et enfila un jeans noir, un t-shirt bleu, ses bottes noires et sa veste en cuir. Sa venue à Great Falls avait été planifiée en dernière seconde voire pas planifiée du tout !

Le froid du matin l’agressa à peine eut-il mis un pied dehors, le souffle gelé du ciel caressant la peau dénudée de son cou et s’engouffrant sous le tissu fin de ses vêtements. Ydris poussa un soupir, un nuage d’argent s’échappa d’entre ses lèvres, l’air chaud de sa bouche rencontrant celui glacial de l’extérieur. Le citadin fourra ses mains dans ses poches et commença à marcher en direction de la montagne, adoptant un pas plutôt rapide, impatient de s’éloigner du gouffre qu’était ce village. Suivre son impulsion le mettait parfois dans de drôles de situation ! Actuellement par exemple, Dris se retrouvait dans un milieu qui n’était pas le sien, tout ça pour une femme … incapable de résister à l’envie de la suivre, il s’était élancé à sa poursuite. Désormais, le voilà à Great Falls, aussi à l’aise qu’un soldat en terrain ennemi.

Ses pas le guidèrent dans la direction d’un flot, une musique qui plaisait à ses oreilles. L’eau s’écoulait à une vitesse assez rapide, Ydris s’approcha du cours d’eau et s’accroupit devant celui-ci, positionnant ses mains en entonnoir pour récupérer un peu de liquide. D’ici, il avait une vue imprenable sur tout le coin, c’était encore plus beau que dans les catalogues d’agence de voyage. Dris s’assit un instant et prit le temps de regarder avec une sorte de mélancolie ces lieux, c’était tellement sublime ! Mais ce n’était pas le genre de chose que l’on peut totalement apprécier en solitaire, ce genre de bonheur a été créé pour être partagé. Peut-être Aubrey voudrait-elle profiter de cette vue elle aussi ? Le jeune homme se sentit rempli d’une énergie nouvelle, il se redressa et s’éloigna à grand pas dans la forêt dense. Soudain, alors qu’il venait d’accélérer le pas pour descendre la pente, un cri de douleur déchira sa gorge et il s’écroula sur la terre humidifiée par la rosée matinale.

- Merde !

Le mot avait claqué dans l’air, brisant la quiétude des lieux. Ydris se pencha pour regarder sa cheville, celle-ci s’était coincée dans une sorte de piège, un trou peu profond creusé dans le sol avait capturé son pied. Le jeune homme mit un moment à comprendre le mécanisme, il s’agissait en vérité d’une variété très atypique de piège à lapin ! Le but de l’invention était de coincer la pauvre bête dans ce mini-gouffre et de l’étouffer sur le champ à l’aide du fil argenté qui s’était refermé sur sa cheville. Dris tâtonna les poches de son pantalon puis, de sa veste : rien. Son téléphone était resté sagement sur sa table de chevet, le jeune homme râla à nouveau et tenta de se défaire de ce sac de nœuds … il ne fit qu’empirer. Désabusé, agacé et furieux de s’être laissé piéger comme un idiot, il plaça les mains des deux côtés de la bouche et les utilisa en porte-voix :

- Oh hé ? Y a quelqu’un ?


fiche par century sex.
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Olivia J. Presley
Olivia J. Presley
Welcome to Great Falls

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Olivia&Ydris || Hold on Empty
MessageSujet: Re: Olivia&Ydris || Hold on   Olivia&Ydris || Hold on EmptyLun Jan 14, 2013 11:56 am

Olivia était déjà levée depuis longtemps lorsque le soleil se leva sur la petite ville de Great Falls. Ses rayons projetaient de grands traits de lumière sur le hangar où elle rassemblait ses affaires pour commencer sa journée de travail. Quelques heures plus tôt, elle avait ouvert les yeux dans son ancienne chambre encore sombre et avait paressé au lit quelques minutes avant de filer sous la douche. Heureusement, elle avait la salle de bains à proximité, éloigné des autres chambres de la maisonnée, pour ne pas réveiller ses autres habitants. Son père et sa mère dormaient un étage plus bas, tandis que sa sœur était au fond du couloir. Elle avait longuement laissé couler l’eau chaude sur ses cheveux et son corps nu, avant de se décider à se laver et à se sécher. Une fois habillée et coiffée, une opération pour laquelle elle s’appliquait malgré elle, elle descendit silencieusement l’unique escalier de la maison pour se rendre dans la cuisine. De l’ouvrage l’attendait.

Se mettant au travail, elle prépara à manger pour toute la famille pour les trois repas à venir. Olivia prenait cette responsabilité depuis qu’ils avaient appris la maladie de leur mère, et qu’elle devait se reposer un maximum entre les examens et avant la future chimiothérapie qui l’attendait lorsque ses résultats seraient bons. C’était un travail que la jeune femme prenait au sérieux et sans rechigner, même si cela la pesait d’être à la tête d’une famille de cinq, Carter, son frère, étant lui aussi revenu aux bercailles depuis qu’il savait leur mère malade.
Leur père était en effet effondré par la nouvelle depuis l’annonce du diagnostic, et ne semblait plus en mesure de diriger la maisonnée. Leur mère, elle, devait donc se reposer. Olivia étant l’aînée de la famille, elle avait pris la charge de ses parents sans demander l’avis de personne et sans même se poser de questions. Il était tout à fait naturel pour la jeune femme de prendre les responsabilités pour ses cadets quand leurs parents n’en étaient plus capables. Un rôle que ni Carter, ni Anna, son frère et sa sœur, ne lui avaient demandé de prendre, mais dont ils profitaient tout de même. Elle ne leur en voulait sûrement pas et ne demandait de compte à personne, mais sa vie dans sa petite maison retapée lui manquait. Heureusement, elle avait pu conserver son métier de vétérinaire, même si elle avait dû réduire quelque peu ses prestations. Le fait de vivre dans une petite ville comme Great Falls était à la fois un atout et un poids. Tout le monde était au courant pour leur mère et bon nombre d’habitants se montraient compatissants et compréhensifs, essayant d’alléger le travail d’Olivia.

Malheureusement, le fait que tout le monde soit au courant lui rappelait également sans cesse que sa mère était malade. Chacun demandait toujours de ses nouvelles, parlant d’elle comme si elle était déjà morte ou presque. Olivia avait toujours considéré son travail comme une évasion aux problèmes quotidiens de la vie. Aujourd’hui, aller travailler la ramenait sans cesse à ses soucis. Elle pensait au cancer au travail, elle y pensait à la maison, et il n’y avait plus aucun moment d’évasion où elle pouvait souffler un peu.

Plus aucun, sauf celui où elle prenait son cheval pour partir en balade dans les plaines et les forêts de la région. La région, elle la connaissait par cœur, elle y vivait depuis qu’elle avait ouvert les yeux pour la première fois sur le monde. C’était sa richesse, ses racines, son ancre pour la retenir parfois de dériver face à une vie pas toujours facile.
Ce matin, elle en avait besoin. Après avoir vaqué à ses obligations, et avant d’entamer une autre journée de travail longue et épuisante, elle décida donc de partir dans la forêt, vers la rivière et la cascade. C’était un endroit reposant et apaisant, avec le bruit de l’eau qui couvrait celui des machines et des voitures que l’on pouvait parfois entendre des plaines alentours.
Olivia sortit de la cuisine et se dirigea vers les boxes où se trouvaient les trois chevaux qu’il leur restait. Elle s’attarda sur celui du milieu où son cheval l’attendait patiemment. Après une accolade pleine de tendresse, elle harnacha l’animal et se mit en selle avec l’aisance d’un acrobate. Elle avait toujours été souple et montait à cheval avec une certaine grâce, malgré son allure de cow-girl. Chapeau sur la tête et bottes aux pieds, elle s’élança au galop vers le paysage à couper le souffle alors que le soleil commençait à peine à se lever.

Elle n’était pas encore bien loin lorsqu’elle ralentit l’allure et se mit au pas. C’est alors qu’elle l’entendit, difficilement avec le vacarme de l’eau, mais malgré tout. Quelqu’un appelait. A sa question et au ton de la voix, elle sut de suite qu’il ne s’agissait pas d’un habitant pur de Great Falls. Jamais l’un d’eux n’aurait eu l’idée stupide de crier « Il y a quelqu’un » au beau milieu de la forêt ! C’était d’abord le meilleur moyen d’inviter les animaux affamés, courants à cette saison, et c’était également totalement puéril. Il avait de la chance qu’il y ait quelqu’un, mais alors qu’elle ne le voyait même pas encore, il l’agaçait déjà !

Elle se dirigea vers la voix qu’elle avait entendue et ne mit pas longtemps à découvrir un jeune homme coincé dans un piège à lapin. Il était aussi discret qu’un éléphant. Levant les yeux au ciel, elle mit pied à terre, flatta son cheval un instant puis s’avança vers l’inconnu.

« Oui, il y a quelqu’un » dit-elle sur un ton plutôt froid, le regardant de haut en bas et de bas en haut. Pour les avoir fréquentés, elle pouvait jurer que c’était encore un de ces citadins qui avait décidé de venir vivre la vie à la campagne alors qu’il ne savait même pas ce que c’était !

« Vous comptiez chasser le lapin ou vous aviez juste envie de voir si le piège était efficace ? » demanda-t-elle encore, se moquant ouvertement de lui. Elle se priva de demander si elle pouvait l’aider, préférant qu’il ait à le demander lui-même. Ce serait beaucoup plus amusant !
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Olivia&Ydris || Hold on

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